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Blog de Modeste BOUKADIA
Condamné à 30 ANS DE TRAVAUX FORCES par le président Sassou Nguesso pour avoir demandé un Gouvernement d'Union Nationale au cours des meetings populaires du 11 mai 2013 (Brazzaville) et 29 juin 2013 (Pointe-Noire)
Président du Cercle des démocrates et républicains du Congo (CDRC)
Parti politique enregistré au ministère de l'Intérieur sous N°002/MISAT/CAB/DGAT/SAAB du 10 Mars 1998

Citation

Modeste Boukadia, l’homme, le projet

Mes Ami(e)s, Sympathisant(e)s et Citoyen(ne)s Congolais(e)s, je vous dois la Vérité.

Tout d’abord sachez que tous mes Ancêtres et mes Parents sont nés, ont vécu et sont restés ancrés dans la Terre de notre Congo ; et dans la Tradition Familiale, mes Parents m’ont fait naître dans cette même Terre, qui nous est si chère, à Koungou-Koubola, district de Goma Tsé-Tsé (Congo-Brazzaville) le 15 juin 1954 en choisissant et sélectionnant le prénom Modeste.

Pour quelles raisons mes Parents ont-ils fait ce choix ? Ils souhaitaient et voulaient des Enfants calmes, courageux et déterminés. Et ces qualités, au regard des durs évènements que j’ai vécus et que certains m’ont fait subir, je rejoins totalement leurs choix car il est vrai qu’être :

1/ calme : je le suis quelques soient les circonstances et les évènements rencontrés et affrontés

2/ courageux : je le prétends car, durant de très longs mois, j’ai enduré un emprisonnement accompagné de sévices que je ne souhaite à personne de subir ; d’ailleurs, il faut préciser que cet emprisonnement était tout à fait arbitraire, injustifié et imprévu, puisque mon Epouse, le Docteur Nadine Boukadia, était à mes côtés pour accompagner ma Mère à sa dernière Demeure

3/ déterminé : c’est l’un des fondements de mon obstination à redonner à notre Pays, l’aura et le prestige qui le faisait rayonner dans un grand nombre de Pays.

Sachez également que, depuis la dernière élection présidentielle, Nadine et moi-même avons parcouru et traversé un grand nombre de Pays et de Contrées ; bien entendu, parmi ces rencontres politico-économiques et stratégiques, nous avons eu des échanges très riches et constructifs qui permettraient d’asseoir une nouvelle stratégie de développements et de partenariats pour notre Congo. Notre Pays, la République du Congo, Démocratique et Chrétienne est un Territoire convoité par un certain nombre de pays industrialisés qui, après des études socio-économiques importantes, prévoient au mieux des partenariats en imposant des conditions unilatérales telles que l’acquisition de terrains pour construire des logements, des bâtiments d’exploitation, …, la majeure partie avec une main d’œuvre disponible sur leurs pays et transférée sur notre Région, ce qui ne représenterait que peu de gains pour les Citoyen(ne)s Congolais(e). Leurs études concernant notre Territoire ont mis en exergue : 1/ notre patrimoine forestier est la deuxième plus grande forêt du Monde 2/ un réseau fluvial important 3/ un grand potentiel hydroélectrique 4/ des  gisements de minerais considérables (cobalt, cuivre, …, = matières premières nécessaires à la production des batteries des véhicules électriques 5/ une biodiversité exceptionnelle 6/ de très vastes terres arables 7/ un état des routes déplorables pénalisant les déplacements, les échanges et les circulations pénalisant fortement la libre circulation des matières, des biens et des denrées, …, Toutes ces richesses, je veux que vous en soyez les bénéficiaires, je veux que nos Enfants puissent aller à l’école et faire des études afin d’obtenir des diplômes, je veux créer des emplois dont vous avez tellement besoin pour vivre rationnellement en tant que bon(ne) Citoyen(ne), je veux développer un réseau de santé  afin que les soins soient à proximité, je veux aménager les routes pour assurer les communications essentielles, je veux que notre République Démocratique et Chrétienne devienne une Puissance à part entière bénéficiant des écoutes et dialogues avec les pays industrialisés. Et je ne veux plus que ces richesses, mal exploitées, bénéficient à quelques individus qui placent de plus leurs capitaux à l’étranger.

En d’autres termes et d’autres mots, je veux normaliser notre Congo afin que Chacun et Chacune puissent bénéficier des richesses produites par leur Travail.

Cependant, cela n’est réalisable et ne peut se formaliser, voire se concrétiser qu’avec votre participation et votre plein accord ; est-il utile de rappeler que notre Congo est observé par les Pays Occidentaux, comme une Région très riche, pleine de ressources mal-exploitées, voire inexploitées, mais dont la majeure partie a été capitalisée aux profits de quelques-uns et absolument pas distribuée pour le bénéfice des Citoyens dont les ressources sont très limitées. Un exemple parmi tant d’autres : l’extraction du cobalt, matière première nécessaire pour les technologies modernes et d’actualité, est effectuée par nos Enfants à « mains nues » pour des rémunérations dérisoires, empêchant nos Enfants, par voie de conséquence, d’aller à l’école ; est-ce bien raisonnable et est-ce ainsi que nous allons pouvoir leur assurer un avenir cohérent à valeur ajoutée qui leur permettrait de suivre des cycles d’études, afin d’acquérir une spécialisation dont nous avons des besoins essentiels fondamentaux et qui bénéficierait à notre Pays.

Enfin, une autre précision que je dois vous communiquer : mon Père, Eugène M’Boukadia, exerçait la profession de propriétaire terrien à Kibossi et ma Mère, Marianne Loutaya, était commerçante au marché Total ; ces informations familiales vous confirment que je suis bien un Fils du Pays donc un « Enfant du Congo ».

Modeste Boukadia, l’homme, le projet

Modeste BOUKADIA fait sa rentrée politique sur Ziana TV

LE 13 JANVIER 2019, Modeste BOUKADIA, le président du CDRC s’est entretenu avec le journaliste Cyr MAKOSSO, sur Ziana TV, sur les questions d’actualité en lien avec la sous-région de l’Afrique Centrale sur les thèmes :
– Élection présidentielle de Mr. Félix Tshisekedi
– Le président Joseph Kabila est-il désormais le héros de la démocratie de la RDC ?
– Le « fameux » coup d’État au Gabon ; que c’est-il concrètement passé ?
– Est-ce que les coups d’État ont-ils encore un avenir en Afrique Centrale ?
– La Conférence Internationale des Nations unies pour le Congo sur laquelle Modeste Boukadia s’appuie pour engager le Congo vers la 2ème République par l’Union Nationale telle que voulue par les Pères-Fondateurs, Jacques Opangault et Fulbert Youlou…

VŒUX DE MODESTE BOUKADIA AUX PEUPLES DU CONGO POUR 2019

VŒUX DE MODESTE BOUKADIA
AUX PEUPLES DU CONGO POUR 2019

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Congolaises, Congolais, Mes Chères Sœurs, Mes Chers Frères, Mes Chers Compatriotes, Peuples du Congo,

Avant toutes choses, j’aimerais souhaiter beaucoup de courage, en adressant toute ma reconnaissance, à toutes les familles des 28 membres du CDRC qui ont été privées de liberté citoyenne, pour avoir exigé un Gouvernement d’Union Nationale, lors des Meetings Populaire à la Place Fond Tié-Tié en brandissant des pancartes CARTON ROUGE = DEMISSION DU GOUVERNEMENT.

Ils ont été condamnés au Nom de rien. Ils ont été incarcérés arbitrairement pour leur engagement pour l’Union Nationale. Ils n’avaient jamais ni volé, ni tué, ni violé, ni pillé le trésor public. Je n’oublie pas non plus, le Bébé de 8 mois incarcéré au motif de se prénommer Modeste, le plus jeune prisonnier politique, détenu pendant plus d’une semaine au Poste de Gendarmerie Km4 de Pointe-Noire, pensant que le bébé était le Président du CDRC.

Nos pensées vont aussi à toutes les familles de tous les prisonniers politiques.

Que leurs sacrifices et les souffrances qu’ils endurent dans les prisons de Ouesso, d’Impfondo, de Brazzaville et de Pointe-Noire soient le ciment de la concorde nationale que nous allons construire…

Enfin, je tiens à rendre Hommage et Honneur à tous les morts victimes de la gouvernance dictatoriale.

Dans quelques jours, l’année 2018 va s’achever sans que le Congo n’ait trouvé NI la Paix NI l’Unité, car la crise socio-politique et économique est de plus en plus aigüe. Cette crise que le Pays traverse, n’est structurelle et conjoncturelle que par le fait d’une gouvernance hasardeuse avec pour seul fondement non seulement de diviser pour mieux régner, mais diviser pour régner indéfiniment.

Cette politique destructive a achevé la mise en pièce de la Concorde Nationale, voulue par les présidents Fulbert Youlou et Jacques Opangault, dont la finalité était et demeure, l’Union Nationale qui est la fondation d’un Mieux-Vivre-Ensemble sur toute l’étendue de notre territoire.

Alors que nous sommes moins de 5 Millions d’habitants, dans ce pays si extraordinairement riche, qui fut ouvert, et accueillant fort de toutes ses cultures si différentes mais ô combien enrichissantes, le PCT et ses Amis aux multiples visages, sont un jour opposants de circonstance, le jour suivant des alliés obligés.

Ils n’ont eu pour unique et seul but, que de s’enrichir allègrement en faisant vivre la majorité du Peuple dans une pauvreté inédite, de créer des inquiétudes sans fin, des injustices absurdes, des interrogations multiples sur l’avenir en ayant fabriqué un ennemi qui n’existe que dans leur tête : le tribalisme.

Ceci, pour mieux éloigner les Congolaises et les Congolais les uns des autres afin de dépouiller le Congo, jusqu’à ne plus savoir quoi faire de l’argent, si ce n’est à le gaspiller, alors que le Pays se meurt.

Mes Chers Compatriotes, Peuples du Congo,

Je ne suis pas là aujourd’hui pour faire le bilan global du Congo-Brazza. Il est tout entier contenu dans mon livre ICI GÎT LE CONGO-BRAZZA : SASSOU NGUESSO M’A TUER ! L’état actuel du Pays est en cela, sans équivoque. D’autres compatriotes ont aussi écrit des livres, certains des articles sont éloquents de réalisme quant à la situation qui prévaut dans notre Pays.

Le 14 novembre 2018, à Genève, lors de la 31ème Session de l’UPR des Nations unies, la situation du Congo, concernant le respect des droits de l’homme, a été examinée.

Un certain nombre d’États souverains ont recommandé au gouvernement de Denis Sassou de mettre fin au génocide dans le Pool.

Plusieurs États souverains ont relevé des atteintes graves aux droits de l’homme en recommandant instamment la libération de tous les prisonniers politiques, de garantir la liberté de la presse, de mettre fin aux mutilations des jeunes filles, de respecter les droits civiques et politiques, de s’abstenir d’imposer des restrictions de télécommunications et l’accès d’Internet, y compris les réseaux sociaux et les messageries, afin de maintenir la liberté d’expression et l’accès à l’information, et de respecter les engagements pris.

De même, ces États souverains ont demandé au gouvernement de Denis Sassou, de s’assurer de mettre fin aux disparitions forcées et aux tortures, qui doivent faire l’objet d’enquêtes et que les auteurs de ces violations des droits de l’homme soient traduits en justice.

Ils ont aussi largement insisté sur le fait de prendre des mesures appropriées contre les mauvais traitements infligés aux prisonniers et les cas de morts doivent faire l’objet d’enquêtes approfondies et impartiales. Que les coupables, quels qu’ils soient, soient condamnés tout en respectant les droits des victimes et de leurs familles.

De plus, tous les États ont demandé au Congo de Denis Sassou d’engager le pays vers une gouvernance démocratique et la justice.

Mes Chers Compatriotes, Peuples du Congo,

Depuis la Conférence Nationale Souveraine de 1991, aucun responsable politique n’a eu le courage et le devoir de dénoncer les crimes économiques, les crimes de sang et démissionné de sa fonction. Aucun.

Aucun ne s’est ému du sort réservé aux populations. Tous sont restés là, stoïques et indifférents, se satisfaisant de leur propre ventre alors qu’ils ont obligation de veiller sur le peuple en assurant sa sécurité, son bien-être et ce, quelles que soient la région, l’ethnie, la langue et les appartenances socio-politiques.

Ils ont donc failli à promouvoir l’intérêt général et le bien-être des populations comme cela est décrit dans le LIVRE BLANC SUR LE CHAOS CONGOLAIS.

– Comment faire pour que chaque Congolaise et chaque Congolais retrouve de nouveau et enfin sa dignité ?

– Comment réintégrer la République de nos Pères-Fondateurs ? Celle de Jacques Opangault et de Fulbert Youlou ?

– Comment faire pour que cette fois-ci, nous soyons effectivement Debout et Fiers comme le proclame la Devise de notre Drapeau ?

– Comment faire pour éviter qu’aucun opportuniste ne vienne encore nous détourner de notre destin de Vivre et de Construire Ensemble Notre Bien Commun dans ce Magnifique Projet du Marché Intérieur des Etats-Unis d’Afrique Centrale à l’horizon 2050 qui compte actuellement 350 millions d’âmes à satisfaire ?

Mes Chers Compatriotes,

Les issues nous sont comptées et les dialogues en vase clos dépassés.

La solution qui me parait garantir un retour à la normalité, sans effusion de sang de nos enfants, de nos jeunes, de nos moins jeunes et de nos ainés est la Conférence Internationale des Nations unies que j’ai toujours appelée de mes vœux.

C’est la SEULE VOIE, digne et responsable qui empêchera les intrigants, Opposants d’un jour et Alliés le jour suivant, de prendre à nouveau en otage notre Pays.

Cette Conférence Internationale des Nations unies sera uniquement l’occasion de sceller un Vrai Contrat pour le Congo, avec l’assistance de la Communauté Internationale comme témoin afin :

– De poser de solides bases pour notre Union Nationale ;

D’apaiser le climat social, pour ramener la paix dans le Pool et dans tout le pays, afin que les cadres tant de l’extérieur que de l’intérieur, puissent avoir une activité professionnelle pour augmenter la productivité du travail et donc de participer à la production du PIB ;

De définir les modalités de la continuité de l’État, sans passion ni haine ;

– De proposer des Institutions fiables qui ne seront pas violées comme les Constitutions imposées dans le sang, que l’on viole allègrement par la nomination d’un vice-Premier ministre qui n’existe nulle part dans l’actuelle Constitution, sans susciter la désapprobation des hommes politiques alors que la Constitution de 2002 ne prévoyait pas la nomination d’un Premier ministre. La violation de cette Constitution avait soulevé un tollé général, parce que le Premier ministre fictif nommé, était du sud alors que l’actuel vice-Premier ministre est du nord ;

– De définir la durée de la période de Transition ainsi que la protection des libertés, s’entendre sur le modèle social et de la santé pour tous, ainsi que l’éducation et la formation professionnelle ;

– De se mettre d’accord sur le changement de gouvernance ;

– De prendre les dispositions pour la mise place d’une institution indépendante de lutte contre la corruption du gouvernement ;

– De définir les modalités des audits de la Délégation Générale aux Grands Travaux, de la SNPC et d’autres structures du pétrole, du bois et des mines et rendre public les résultats de manière transparente ;

– De permettre et mettre en place les mécanismes de négociation avec le gouvernement chinois et les traders pour obtenir le rééchelonnement de la dette extérieure du Congo, évaluée à plus de 120% du PIB réel au début de 2018, si bien entendu que cette dette ne soit pas liée à la gestion frauduleuse qui a conduit à la faillite de l’Etat ;

– De mettre en place les mécanismes de rapatriement des avoirs extérieurs du Congo pour renforcer la couverture extérieure du F CFA vis-à-vis de l’Euro ;

– Enfin, de réhabiliter et de développer le CFCO jusqu’à la partie septentrionale du Pays, afin de permettre la circulation des marchandises entre le Port de Pointe-Noire, qui est la porte extérieure du Congo et son marché intérieur afin que le Congo retrouve sa place de Pays de transit.

Peuples du Congo,

Ces objectifs ne peuvent être atteints que dans le cadre d’une concertation élargie aux partenaires dans un environnement neutre, celui de la Conférence Internationale des Nations unies, à l’inverse de celui préconisé par Denis Sassou. Ce sera la seule façon de nous sortir de cette crise abyssale.

Aussi, à l’aube de l’Année 2019, j’adresse mes Vœux les plus ardents, les plus chaleureux à tous les Congolais, à toutes les Congolaises, avec l’ambition et l’espoir de nous voir demain, Mes Chers Compatriotes, main dans la main, unis comme furent unies les mains des Présidents Fulbert Youlou et Jacques Opangault.

C’est cela le Rêve.

C’est cela l’Espoir.

C’est cela le Destin.

C’est LE Destin que nous devons forger pour nos enfants et pour les générations futures.

Ainsi, j’invite solennellement tous les acteurs politiques, de la société civile, des forces vives du Pays d’être à la hauteur des responsabilités qui sont les nôtres, afin que cette Conférence Internationale, ce Grand KANDZA, ce Grand MBONGUI, soit le moment historique tant attendu pour tout mettre à plat en présence du FMI, de la BAD, de la FED, de l’Union Africaine, de l’Union Européenne, etc. Bref, la communauté internationale pour réinitialiser la République du Congo de jure du 28 Novembre 1958, dans le concert des Nations dignes et respectées.

Mes Chers Compatriotes, Peuples du Congo,

Lors de la réconciliation Franco-Allemande, le Chancelier Konrad Adenauer avait dit en substance au Général de Gaulle : "si nous qui nous sommes combattus ne faisons pas le Pas de nous entendre, il est à craindre que les générations futures ne le fassent jamais."

Aujourd’hui, je fais mienne cette conviction pour que naisse et vive l’intérêt général.

Les contorsions politiques d’hier ne nous ont pas réussies.

Alors entrons dès aujourd’hui dans cette vision par le biais de la Conférence Internationale des Nations unies, dans l’intérêt du Pays et des Populations. Il n’y aura que des gagnants, un seul vainqueur : Le Peuple. Ainsi, le pays tout entier en sortira grandi, reconstruit sur de nouveaux paradigmes.

Tel est notre devoir pour la République Une et Indivisible. Telle est notre action pour que l’État soit le plus sûr rempart contre l’arbitraire, pour faire de toutes nos ethnies la fondation du Peuple du Congo.

Peuple du Congo, Mes Chers Compatriotes, Mes Chères Sœurs, Mes chers frères,

Je vous souhaite une Très Bonne et Heureuse Année 2019 avec le Grand Espoir de la Tenue de la Conférence Internationale des Nations unies.

BUANANA 2019 !

Vive l’Union Nationale !

Vive la République !

Vive le Congo !

Je vous remercie.

 

Modeste Boukadia, Président du CDRC

Paris, le 25 décembre 2019

MESSAGE DU 28 NOVEMBRE 2018 AUX PEUPLES DU CONGO

MESSAGE DU 28 NOVEMBRE 2018 AUX PEUPLES DU CONGO

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Congolaises, Congolais, chers frères, chères sœurs, Peuples du Congo,

28 Novembre 1958 / 28 Novembre 2018. Déjà 60 ans que la République du Congo de jure existe. C’est l’âge de raison tardive qui permet à chacun d’entre nous de se ressaisir pour sauver la République.

Peuples du Congo, Nous devons aller chacun vers notre destin, celui de nos Pères-Fondateurs en dépassant toutes les épreuves le plus souvent sordides qui nous ont été infligées.

Seul cet EFFORT, ce DÉPASSEMENT, permettra d’éviter au pays, et surtout à nos enfants, des drames supplémentaires difficiles à gérer.

C’est pour cela que tous Ensemble, Construisons l’Union Nationale pour assurer une continuité de l’État, sans passion ni haine ; mais pour autant sans accepter l’intolérable !

Peuples du Congo, le 28 novembre est la date de la proclamation de la République du Congo de jure, celle qui devait jeter les jalons du Vivre-Ensemble pour tous les enfants de la jeune République.

Quel est le bilan aujourd’hui ?

Jamais les Congolais n’ont été autant divisés, catégorisés selon leurs appartenances ethniques. Les originaires de différentes régions se regardent désormais en chiens de faïence. Les jeunes n’ont de certain que le chômage pour tout horizon, ils sont à la charge de leurs vieux parents épuisés et sevrés de leurs pensions de retraites…

Le Congo est devenu un Etat fantoche. Une Nation inexistante. La soumission à un clan est le seul gage pour survivre, et faire survivre sa famille, avec pour finalité la traversée d’un désert asocial et une exclusion programmée.

Et pourtant, à longueur de journaux télévisés, on nous vante la paix, l’unité nationale, le développement du pays et l’implication des jeunes. Mais où est donc notre Université florissante ?

Cette absence d’Etat, cette inexistence de la Nation, font que le Congo, loin d’un destin mirobolant prédit, est devenu le trouble-fête de la région. Dès lors, cela a généré des antagonismes inter-états pour assoir la longévité au pouvoir d’une seule famille.

Celle-ci est responsable de la répartition des recettes d’exportation au profit uniquement de quelques familles sans construire quoi que ce soit de productif et de produits manufacturés dans notre pays.

Aujourd’hui, plus que jamais, c’est toute la région Afrique Centrale et la Communauté monétaire et économique CEMAC qui sont ainsi mis en état de danger.

Pour sortir le pays du gouffre, Denis Sassou a initié plusieurs dialogues, à Brazzaville, Ewo, Dolisie, Sibiti, etc. Rien n’est sorti de tous ces dialogues sauf accentuer la détresse des Congolaises et des Congolais par une gestion frauduleuse conduisant à la faillite du Congo et les atteintes aux droits de l’homme.

Mais avant cela, il y a eu la Conférence Nationale Souveraine qui a abouti à l’auto-absolution des protagonistes de l’époque.

Cela, non plus, n’a rien donné puisque toutes les crises politiques ont conduit à des conflits armés ayant abouti aux guerres contre les civils, faute d’avoir appliqué les décisions de la Conférence Nationale Souveraine. Quelles en sont les raisons profondes ?

Pour sauver le Pays de toutes les dérives de tous ordres, et pour que plus jamais ne se produisent d’autres génocides, comme celui des Lari en Pays Lari de la région du Pool, et la destruction des villages entiers à Ikongono dans la Cuvette-Ouest, voire les assassinats et emprisonnements politiques, seule la Conférence Internationale est la voie qui s’offre au Congo pour aller vers un futur commun fiable.

La Conférence Internationale des Nations unies est le seul endroit où les Peuples du Congo pourront enfin s’exprimer librement sur les sujets aussi primordiaux que les institutions, la protection des libertés, le modèle social, l’éducation, etc.

Tous ces sujets qui paraissent aujourd’hui tabous au Congo voire galvaudés par la rhétorique des slogans sans lendemains, trouveront une réponse, afin que nous soyons à même à présider en adulte à notre destin, c’est- à-dire celui de Peuples appelés à Vivre dans une Nation pour devenir Un Peuple.

Faire du saupoudrage avec un énième dialogue de convenance pour maintenir Denis Sassou est une fuite en avant qui ne résoudra pas le problème.

Que cela soit Denis Sassou, voire un autre, qui préside le Congo dans les conditions présentes, les problèmes actuels seront les mêmes.

C’est pourquoi, j’insiste et j’appelle les Peuples du Congo à demander la tenue d’une CONFÉRENCE INTERNATIONALE qui sera la garante d’une paix retrouvée en permettant une justice sereine et équitable non manipulée par qui que ce soit.

Congolaises, Congolais, chers frères, chères sœurs, Peuples du Congo,

Mon appel est celui du ressaisissement pour notre intérêt général.

Bien que nous ayons été amenés insidieusement à nous haïr et nous trahir, nous devons retrouver la confiance réciproque.

Face à une situation sans fin, cet arbitre extérieur qu’est la Communauté Internationale, c’est-à-dire les Nations unies, est une chance pour le Congo qui en est membre. Et quand un membre de la communauté souffre et est en danger, il a le droit de réclamer assistance aux Nations unies.

Face à la déliquescence de fait de l’Etat congolais, ce sont les Peuples du Congo en leur ensemble qui demandent en amis l’aide des Nations unies pour la tenue de la Conférence Internationale.

Nous avons, nos partenaires et moi-même, effectué un travail en profondeur de sensibilisation auprès de la Communauté Internationale en déposant des dossiers qui justifient amplement, pas seulement par notre dire, la tenue de cette Conférence.

Reste aux Forces Vives du Pays de s’associer à cette démarche de fond qui posera comme premier jalon, l’installation de L’Union Nationale pour le Mieux-Vivre-Ensemble, en constatant le fait que nous sommes restés depuis 1958 Des Peuples sans être Un Peuple !

En ce 28 Novembre 2018,

Tous Ensemble, Construisons L’Union Nationale pour enfin Vivre Libre !

Vive la République ;

Vive l’Union Nationale ;

Vive le Congo.

Modeste BOUKADIA

France, le 26 Novembre 2018

VIDEO : https://youtu.be/ndm5zg1pW3c

MESSAGE AU PEUPLE DU CONGO

MESSAGE AU PEUPLE DU CONGO

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Peuple du Congo, aujourd’hui plus que jamais le risque d’implosion de notre République est grand. Faut-il cette tragédie supplémentaire qui va emporter beaucoup de vies humaines pour que le PCT et Denis Sassou se rendent compte qu’il n’y a pas d’autre issue que CELLE de la CONFERENCE INTERNATIONALE pour sauver le pays ?

Du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, depuis la Likouala, la Sangha, les Cuvette-Ouest, la Cuvette Centrale, les Plateaux, le Pool, la Lékoumou, la Bouenza, le Niari et le Kouilou ; Bref, depuis la Likouala aux Herbes jusqu’à l’Océan Atlantique, nous sommes un seul peuple, un peuple qui attend sa liberté, son union, son unicité.

Relevons la tête pour que nous devenions la FORCE qui transcende nos préjugés POUR REDONNER COURAGE, VOLONTE, DIGNITE à notre Peuple riche de ses différentes cultures et traditions.

L’Espérance, la Nouvelle Espérance ont été trahies. Faisons de ces échecs, une reconversion qui nous projette vers le Futur, vers le nouveau paradigme dont la finalité est l’UNION NATIONALE comme l’avaient voulu les Pères-Fondateurs : Fulbert YOULOU, Jacques OPANGAULT, Félix TCHICAYA et Simon-Pierre KIKHOUNGAT-NGOT. Mêmes eux, au-delà de leurs différences politiques, ils avaient fini par s’entendre pour un mieux-vivre ensemble.

Mon Message des Vœux 2018 (https://www.youtube.com/watch?v=hLOCaIW7eUs) reste et demeure la ligne directrice de mon action. C’EST MA VISION POLITIQUE POUR UNE GOUVERNANCE DEMOCRATIQUE POUR LE CONGO.

Modeste Boukadia

France, le 13 novembre 2018

LIVRE BLANC : Le Drame du Congo et la solution de la Conférence Internationale

Le Drame du Congo et la solution de la Conférence Internationale. Livre blanc sur le chaos congolais et la Conférence Internationale promue par Modeste Boukadia de Jean-Claude Bondol.

L’ouvrage dresse un réquisitoire du règne tyrannique de Denis Sassou Nguesso avec son lot de crimes, d’assassinats, de génocide des Lari dans le Sud du Congo et de pillage du pays d’une part. D’autre part, il met l’accent sur la solution que constitue la Conférence Internationale des Nations unies pour abréger cette tragédie et reconstruire un Etat moderne.

Le Drame du Congo et la solution de la Conférence Internationale de Jean-Claude Bondol va paraître.

Soixante ans après les pères fondateurs amenés par Fulbert Youlou du Sud et Jacques Opangault du Nord (1958-2018), le Congo va bientôt connaître une nouvelle naissance onusienne à travers la Conférence Internationale des Nations unies, une refondation du pays avec de nouveaux pères refondateurs amenés par Modeste Boukadia. A travers les pages de ce livre blanc, six décennies de l’histoire du Congo défilent sous les yeux hagards du lecteur avec en pointe d’orgue l’ère Sassou Nguesso d’une durée de 34 ans (1979-1992 et 1997-2018) marquée par la tyrannie avec son lot de crimes, de massacres et d’assassinats dont le génocide des Lari de la région du Pool, aux fins de confisquer le pouvoir ad vitam aeternam à force de coups d’Etat militaires et de guerres civiles, de coups d’Etat constitutionnels et électoraux auxquels se joignent le pillage des ressources issues de la manne pétrolière et la mise à sac du pays.

Face à cet épineux problème aux mille facettes, Modeste Boukadia, un homme politique qui a fait ses preuves dans la bataille pour la tenue de la Conférence Nationale Souveraine en 1991 s’est levé pour mettre fin à la tragédie congolaise en proposant à ses compatriotes de s’unir pour sortir du chaos par l’organisation d’une Conférence Internationale des Nations unies qu’il appelle de tous ses vœux afin de panser les plaies du pays sur les plans politique, économique, social et culturel : mise en place d’institutions démocratiques, audit des comptes du Congo pour déterminer le niveau réel d’endettement et évaluer les dégâts du pillage de Sassou et son clan, facilitation de l’union nationale par la mixité ethnique dans la vie publique, retour aux bonnes mœurs d’antan avec la fierté d’appartenance à la Nation congolaise qui doit renaître de ses cendres telle un phœnix.

Paris, le 13 octobre 2018

Remerciements aux vœux d’anniversaire du 15 juin 2018

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Chers Parents, Sœurs et Frères, chers compatriotes,

Ô combien de nos Compatriotes n’avaient-ils pas été interpelés par cette belle phrase : « « Attendez ma venue à l’aube. Au 5ème jour, regardez vers l’Est » (Le Seigneur des anneaux, La bataille du gouffre de Elme).
En attendant, et même en ces lieux d’injuste privation des Libertés, Le Bon, Le Bien et Le Beau Jour Anniversaire à Toi, Cher Modeste Boukadia !!! »

Hier 15 juin 2018, le premier Message d’anniversaire reçu repris la même phrase comme pour conjurer le sort… Aussitôt ce fut : « Joyeux anniversaire Président Modeste Boukadia Vous nous faites honneur pour votre combat. » Il s’en est suivis d’autres…

Et tant d’autres souhaits qui traduisent une attente Ô combien souhaitée pour que le Congo sorte du mboutou-mboutou dans lequel le système dictatorial du PCT l’a plongé et dans lequel les Congolaises et Congolais, fiers qu’ils ont toujours été ne se retrouvent pas.

Je voudrais ici exprimer du plus profond de mon cœur toute ma gratitude pour tous les souhaits que vous m’avez exprimés afin qu’ensemble nous construisions un Nouveau Congo. C’est ensemble que nous allons vaincre les maux qui minent notre Beau Pays, le premier est la division que Denis Sassou a injectée dans nos consciences pour nous rendre méfiants les uns les autres pour éviter toute union possible qui mettrait le liant entre tous les Congolais et toutes les Congolaises ensemble afin qu’ils regardent dans la même direction : l’Union Nationale.

Le deuxième est l’utilisation de la tribu sous forme de tribalisme pour bien nous séparer et avoir de l’aversion les uns les autres pour attiser la haine des uns envers les autres et réciproquement pour continuer à pratiquer ce que Denis Sassou sait faire : diviser pour mieux régner.

Le troisième est l’infantilisation dans lequel Denis Sassou a poussé toutes les élites congolaises pour qu’ils ne réfléchissent pas en mettant à la tête de toutes les institutions du pays des cadres moins qualifiés pour ridiculiser les cadres compétents soient réduits à la mendicité dont la conséquence est pour vivre autant faire la manche… Il y a eu perte de toute personnalité qui rend digne tout individu.

Enfin, le plus douloureux est cette politique de la peur que Denis Sassou a injectée dans la conscience de tous nos compatriotes tant du Nord que du Sud. Du Sud, il a pratiqué une politique d’extermination du Pool par les différentes opérations militaires d’épuration ethnique, comme l’ont reconnu librement sans être ni contraints ni torturés Norbert Dabira et Nianga Mbouala Ngatsé lors du procès du général Norbert Dabira. Ces crimes du Pool sont un exemple de châtiment pour soumettre les autres régions de ne pas se rebeller afin que le pouvoir reste constamment au Nord.

Du Nord, il a rendu nos compatriotes du septentrion co-responsables de ses propres crimes contre l’humanité, crimes de guerre et crimes économiques dont les conséquences est la CPI qui, seule, juge ce type de crimes.

C’est pourquoi, Chers Compatriotes nous devons nous affranchir de nos peurs réciproques de l’un l’autre pour combattre ensemble pour l’intérêt général ; nous affranchir du faux débat sur le tribalisme dans lequel nous nous débattons pour œuvrer ensemble pour la Conférence Internationale.

C’est la Conférence Internationale qui est la voie qui doit permettre au Congo, aux Congolaises et aux Congolais de se retrouver afin de mettre en place des Institutions fortes qui vont garantir à tous la Paix, la Sécurité et la gouvernance démocratique.

De plus la question de la région du Pool, les crimes d’extermination des populations du Pool conditionnent toute aide de la part de la Communauté Internationale, notamment de l’Union Européenne, de la France, des Etats-Unis d’Amérique et des Nations unies. Sans une véritable paix, sécurité et reprise de vie normale dans le Pool qui ne passent par un règlement politique au niveau international, la situation du Congo ne verra aucune issue et ce quel que soit le dialogue national inclusif ou conférence nationale qui se tiendront au Congo.

La communauté internationale fait de la question du Pool une priorité pour pouvoir consentir toute aide qui serait susceptible de relancer l’activité économique du Congo.

La voie pour mettre fin à la dictature pour instaurer les gages de Paix, de Sécurité et de Règlement de la question du Pool, comme le souhaite la Communauté Internationale est la Conférence Internationale. Que chacun prenne ses responsabilités en toute connaissance de cause.

Mes Chers Compatriotes, je vous remercie encore une fois de votre présence par vos vœux d’Anniversaire…

Comme lors de mon retour au Congo le 15 janvier 2016 pour régler les problèmes du Congo, comme je l’avais dit au DPGN de Pointe-Noire, le colonel Itoua Poto à la maison d’arrêt avant que je sois conduit dans la cellule : « Je suis venu au Congo pour qu’aucun Congolais ne soit plus tué ; pour que Sassou ne tue plus personne ! C’est Sassou qui devrait être en prison et non moi parce que je n’ai jamais volé ni tué mais Sassou tue et vole ! »

Aujourd’hui, c’est à la Conférence Internationale de restaurer la paix, la sécurité, la gouvernance démocratique au Congo pour la stabilité de la sous-région équatoriale et l’émergence du Marché Commun de l’Afrique Centrale avec ses plus de 300 millions de consommateurs.

Modeste Boukadia

Paris, le 16 juin 2018 – Mis à jour : 17/06/18-07:59

L’EGLISE CATHOLIQUE DU CONGO ET JEAN-MARIE MICHEL MOKOKO : VERS LA CONFERENCE INTERNATIONALE DES NATIONS UNIES SUR LE CONGO

LES EVÊQUES DE L’EGLISE CATHOLIQUE DU CONGO ET LE GENERAL JEAN-MARIE MICHEL MOKOKO APPELLENT A LA CONFERENCE INTERNATIONALE
DES NATIONS UNIES SUR LE CONGO

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Le Coordinateur de la Commission Ad hoc pour les démarches de la Conférence Internationale des Nations unies sur le Congo salue la décision des Evêques de l’Eglise Catholique Apostolique et Romaine du Congo qui appelle à la tenue d’une conférence.

Pour sortir le Congo du désordre financier dû aux faillites frauduleuses, de la corruption endémique que condamne le FMI, c’est d’une Conférence Internationale que la République du Congo a besoin pour instaurer l’Etat de droit et la gouvernance démocratique. Nous sommes convaincus que les Evêques de l’Eglise Catholique du Congo, en parlant de conférence nationale, ont voulu dire CONFERENCE INTERNATIONALE.

Pour conduire la République du Congo vers l’Union Nationale, afin que plus jamais il n’y ait plus de tels procès de la honte que l’on vient d’infliger aux Congolais, le Coordinateur de la Commission Ad hoc félicite la décision du général Jean-Marie Michel MOKOKO d’avoir instruit les Congolais d’exiger la Conférence Internationale, afin que notre pays sorte des ornières de l’obscurantisme politique dans lesquelles le Congo est entraîné par le pouvoir autoproclamé de Brazzaville.

Le Coordinateur de la Commission Ad hoc appelle les Congolaises et les Congolais de toute tendance politique d’être partie prenante de la Conférence Internationale des Nations unies sur le Congo, afin qu’ensemble nous bâtissions un Congo Nouveau dans un Nouveau Monde qui se dessine.

C’est tous ensemble que nous devons nous battre, sans invectives et sans préjugés, pour la Construction d’un Congo uni autour des valeurs de l’Etat de droit, de la gouvernance démocratique et du respect des droits de l’homme.

Le Coordinateur de la Commission Ad hoc

Modeste Boukadia

Paris, le 12 Mai 2018

Appel de Modeste Boukadia pour le soutien des Congolais à la tenue de la conférence internationale.

Appel de Modeste Boukadia pour le soutien des Congolais à la tenue de la conférence internationale.

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Congolaises, Congolais, mes chers compatriotes,

Le Congo est aujourd’hui au bord du chaos. Il est dans le gouffre et il s’enfonce chaque jour davantage dans la division de ses fils et filles.

Sassou et son régime ont violé tous les principes du droit international et tous les principes de la démocratie.

La situation est catastrophique et sans compter les crimes antérieurs, les chiffres de la nouvelle tragédie congolaise parlent d’eux-mêmes : plus de 3 000 morts, plus de 200 000 déplacés, plus de 400 villages détruits, presque rayés de la carte. Et des milliers de nos compatriotes croupissent en prison où des tortures inhumaines leur sont infligées quotidiennement.

Cette situation infernale ne peut plus durer. C’est pourquoi la saisine des Nations unies s’est imposée parce que le Congo qui en est membre, doit être assisté par la communauté internationale pour solder ce présent de larmes et de sang que fait couler le dictateur Sassou sur les joues et les corps des Congolais. Cela a pour objectif d’envisager un nouveau Congo plus radieux à construire.

Les Nations unies ont été saisies par le Conseil des droits de l’homme et, alors que le Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme s’apprêtait à ordonner une commission d’enquête pour constater le supplice d’une partie de notre peuple, le régime de Sassou a initié de faux accords pour faire diversion. Ainsi, les accords insincères et trompeurs de décembre 2017 avec le pasteur Ntumi avaient pour but de faire croire à un processus de pacification et de normalisation de la tragédie en cours afin de court-circuiter l’enquête des Nations unies sur ses crimes et massacres compromettants.

Mais comme vous pouvez le constater, Sassou continue, voire accélère la tragédie congolaise avec toujours plus de morts, plus de blessés, plus de prisonniers politiques, plus d’écoles à l’arrêt, plus d’hôpitaux dévastés, etc.

Alors, seule la conférence internationale peut chasser Sassou du pouvoir par la voie diplomatique et préparer l’avenir d’un nouveau Congo fier de sa cohésion nationale et sociale dans la bonne gouvernance.

En effet, la conférence internationale a pour but de diagnostiquer tous les problèmes de notre pays sur les plans politique, économique, social et culturel afin de consacrer la fin de l’accession au pouvoir par les armes, la mise en place d’un gouvernement d’union nationale au cours d’une période de transition à définir et enfin, l’union nationale par la réconciliation des fils et filles du Congo.

Bien plus, la conférence internationale débouchera sur la bonne gouvernance qui est non seulement le garant de l’union nationale et de l’Etat de droit comme l’avaient initié les présidents Fulbert YOULOU et Jacques OPANGAULT et Jean-Félix TCHICAYA, mais aussi et surtout le remède le plus efficace contre toutes les formes de tribalisme et de régionalisme qui minent notre pays.

Congolaises, Congolais, mes amis et collègues de l’opposition !

Ne pas soutenir l’appel à la tenue d’une conférence internationale pour examiner et traiter les problèmes du Congo pour un avenir meilleur, c’est vouloir conquérir le pouvoir pour agir dans la continuité de Sassou avec les mêmes crimes et excès de toutes sortes, c’est refuser de se battre pour son pays, c’est abandonner sa patrie enfermée dans la barbarie des guerres et de la tyrannie.

En soutenant la conférence internationale sur le Congo, vous ne le faites pas pour moi, vous ne vous ralliez pas à moi, vous courez tout simplement au chevet de notre pays agonisant pour panser ses plaies. La conférence internationale est simplement un instrument, le moyen que nous avons en commun pour chasser Sassou. Une fois les règles du jeu démocratique clairement établies, la compétition électorale suivra et chaque prétendant à la présidence fera valoir ses chances.

Mes amis et collègues de l’opposition, unissons d’abord nos efforts pour dégager Sassou et occupons-nous ensuite de l’avenir du Congo en établissant des règles d’accession au pouvoir qui seront claires et démocratiques. J’invite donc toutes les forces de l’opposition réelle au pouvoir à s’asseoir autour d’une table réelle ou virtuelle pour sceller le pacte de l’union sur la nécessité impérative de la tenue de cette conférence internationale.

Enfin, je vous demande de soutenir le projet de convocation d’une conférence internationale sur le Congo par les Nations unies afin de préparer le renouveau économique de notre pays et de réparer toutes les fractures politiques, sociales et culturelles qui existent aujourd’hui et qui ont rendu le Congo exsangue. Il s’agit de :

– Faire constater la faillite du Congo endetté ou plutôt surendetté à hauteur de 236 % du PIB au moyen d’un audit international ;

– Revoir les contrats frauduleux avec la Chine dont les produits contrefaits empoisonnent chaque jour notre peuple ;

– Arrêter le cycle perpétuel d’accès au pouvoir par le coup de force. Empêcher et éradiquer la succession dynastique. Nous ne pratiquons pas la politique d’exclusion comme le régime actuellement au pouvoir ; c’est pourquoi Sassou est convié à la table de cette conférence et s’il s’absente, s’il pratique la politique de la chaise vide, il en assumera les conséquences car les décisions d’une conférence internationale sont contraignantes et s’imposent à toutes les parties, que celles-ci soient présentes ou absentes ;

– Faire émerger de nouvelles femmes et de nouveaux hommes politiques pour le renouvellement des cadres. De la fuite des cerveaux au retour des talents pour le redémarrage de l’économie congolaise. La vision obsolète des dirigeants de l’époque postcoloniale est aujourd’hui dépassée et celle de nos nouveaux et jeunes dirigeants doit être celle qui appréhende la mondialisation en vue d’une intégration économique régionale pour bâtir un bloc élargi à l’ensemble de l’Afrique centrale, un ensemble qui servira de noyau dur à la nouvelle union africaine ;

– De débattre des thèmes clés pour ressusciter le Congo. Ils seront abordés par la conférence internationale et l’ordre du jour sera arrêté par l’ensemble des participants et partenaires. Quelques-uns de ces thèmes incontournables sont : la santé, la sécurité sociale, l’éducation, le logement, la justice, l’emploi, la promotion sociale, la formation professionnelle, le retour au pays des compatriotes des diasporas, les infrastructures, la nouvelle stratégie économique, etc. ;

– Travailler pour la construction de la démocratie, de l’avènement de la bonne gouvernance, d’un système de gouvernement inclusif associant tous les fils et filles du Congo, de la mixité administrative et gouvernante avec autant de ressortissants du Nord au Sud que de ressortissants du Sud au Nord ;

– Eviter que le Congo serve de base-arrière du terrorisme en sécurisant nos frontières et en stoppant la libre circulation des armes qui endeuillent nos amis d’Afrique et d’occident. L’indépendance du Congo sera réaffirmée par l’arrêt de la mainmise de la Chine sur notre pays en mettant fin à ses produits de mauvaise qualité qui ruinent la santé des Congolais et endeuillent nos familles.

De nombreux pays sont favorables à la tenue de cette conférence internationale et sont prêts à l’accueillir pour sauver le Congo. Serions-nous les seuls à ne pas nous préoccuper du destin de notre propre pays ?

Le FMI, l’UE, les USA et plusieurs autres pays à travers le monde dont les principales puissances financières, prêts à nous aider pour rebâtir rapidement notre pays — puisque tous ont reconnu que les nombreuses aides allouées au Congo sont massivement détournées et achètent des armes et autres engins de mort au lieu d’acheter livres, médicaments et nourriture —, sont favorables à la tenue de cette conférence internationale et sont déjà partenaires de l’événement à venir.

Comment convaincre nos amis et partenaires du monde de nous aider à chasser Sassou si nous sommes divisés ? Pourquoi ne croiraient-ils pas que le régime après Sassou va ressembler aux régimes précédents ? Plus vite nous serons unis, plus vite Sassou quittera le pouvoir. Plus vite nous serons unis, plus vite notre misère cessera et notre avenir resplendira. Plus vite nous serons unis, plus vite nous aurons la conférence internationale des Nations unies sur le Congo pour nos concitoyens, pour notre liberté, pour notre survie, pour notre développement, pour notre bien-être futur, pour notre épanouissement.

Vive la renaissance de notre pays, vive l’union nationale et vive le Congo.

Washington, le 8 Mars 2018

Modeste Boukadia

Il est temps que le Congo devienne un Grand Etat

Il est temps que le Congo devienne un Grand Etat

http://dailycaller.com/2018/03/20/its-time-to-make-congo-brazzaville-great/

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Vous ne comprendrez jamais vraiment la signification du mot « liberté » tant que celle-ci ne vous as pas été ôtée. C’est au cours d’une nuit froide et sombre, dans une prison crasseuse que j’ai commencé à vraiment comprendre ce que signifie le mot "liberté".

J’étais arrivé, quelques jours plus tôt, dans mon pays d’origine. J’avais décidé de rentrer chez moi parce que mes compatriotes m’avaient appelé chez moi pour me présenter de nouveau au poste de président. J’avais déjà concouru deux fois au poste et gagné les deux fois. [1]

Mais à chaque fois, un homme d’une rare inhumanité avait annulé les élections après avoir obtenu seulement 8% des voix. J’ai ressenti le besoin d’essayer à nouveau de me battre pour la démocratie et la liberté dans ma patrie bien-aimée du Congo-Brazzaville.

J’ai été accueilli par une foule nombreuse lors de mon arrivée à l’aéroport. Des membres de l’armée du dictateur m’ont immédiatement jeté en prison. Ils m’ont battu. Ils m’ont torturé. Mais je n’ai jamais perdu espoir – l’espoir qu’un jour mon pays se lèvera.

J’ai été détenu pendant 575 jours avec peu un accès limité à une nourriture et des médicaments adaptés. J’ai été battu à plusieurs reprises, ensanglanté et meurtri. Mais je n’ai jamais abandonné. [2]

Un jour, une femme est venue me voir en prison. Elle m’a dit que je serais bientôt libéré. J’étais choqué. Elle m’a dit que le président Donald Trump et son administration avaient fait en sorte que je sois exilé pour recevoir les soins médicaux dont j’avais besoin. C’était la première fois que j’entendais parler du président Trump.

Le président Trump a peut-être sauvé ma vie. Mais il a certainement sauvé mon rêve. Mon rêve est d’un nouveau Congo où tout le monde est libre. Mon rêve est celui d’un nouveau Congo où les ressources que Dieu nous a données aident les enfants à aller à l’école, à construire des hôpitaux pour les malades et à créer des emplois pour les familles. Mon rêve est d’un pays où les hommes et les femmes sont vraiment libres de tracer leur propre voie.

Mon pays est béni avec des minéraux, des pierres précieuses, de l’énergie et un sol fertile. Mais mon peuple vit dans le désespoir parce que notre dictateur choisit de remplir ses propres poches au lieu de prendre soin de son propre peuple. Il souffre non seulement de la corruption mais du mal.

Grâce aux États-Unis, je suis maintenant un homme libre. Cependant, mes compatriotes sont loin d’être libres. Beaucoup de prisonniers politiques croupissent dans des prisons comme la mienne. Beaucoup d’autres souffrent d’une faim sévère et de maladies contagieuses. Aucun n’est vraiment libre. Plus troublant, leur souffrance entraîne une violence accrue.

Je n’ai que de l’admiration pour les États-Unis d’Amérique et le président Trump et les mesures prises pour me libérer. Peu savent ce que lui et votre pays ont fait, peut-être même moins s’en préoccupent. Mais je n’oublierai jamais. Mes compatriotes n’oublieront jamais.

Modeste Boukadia est président du Cercle des Démocrates et Républicains du Congo (CDRC).

Notes

[1] L’élection de 1997 avait été annulée par un coup d’état, l’élection de 2009 était non-conforme à la Constitution de 2002 et M. Boukadia avait appelé à l’abstention. Déjà privée de légitimité constitutionnelle, une abstention record avait vidée l’élection de sa légitimité populaire. Pour l’élection de 2016, M. Boukadia était frappé d’un jugement par contumace considéré jugement politique par la Commission des Droits de l’Homme de l’ONU. Son arrestation arbitraire l’avait empêché de se présenter à l’élection présidentielle pour porter un projet politique nouveau de réconciliation nationale axé sur la sauvegarde des peuples.

Nous considérons que dans des conditions normales, le programme de Modeste Boukadia était de loin supérieur à celui du PCT qui n’a jamais gagné d’élections démocratiques. De plus de CDRC étant l’un des seuls partis à n’avoir jamais participé à la guerre des parties politiques mais ayant contribué au premier plan à la fin de la guerre, les points de vue de M. Boukadia étaient très suivis par les citoyens du Congo.

[2] Modeste Boukadia fut victime d’une tentative d’assassinat orchestrée par le directeur de la prison de Pointe-Noire, Pierre Pongui, qui est parent du ministre de la Justice Pierre Mabiala en poste à l’époque des faits. Cette tentative d’assassinat avait laissé de graves conséquences sur la santé de Modeste Boukadia et avait nécessité une hospitalisation constante au Congo.

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